4ème de couverture

Pour les idées assises et rassises, ce livre est un brûlot ! Pourquoi ? Parce qu’il est spirituel et, remettant les compteurs psychologiques à zéro et la connaissance à plat, il parle d’aurore et non de crépuscule, de racines et non d’écorces, de source et non d’embouchure, de jeunesse et non de vieillesse, de renouveau et non de décrépitude, d’espérance et non de découragement, de modèle et non de confusion, en un mot pour tous de régénération pour tout être qui aspire à renouveler de fond en comble sa vision de la Vie. Il est donc une semence qui  attend sa récolte. Murmurant à l’âme de cesser de ramper pour muter et vibrer avec toute la force dont elle est capable, il appelle l’homme à  revisiter ses certitudes et son esprit à se rendre disponible  pour investir d’autres territoires. Pour l’écrire, tout a du être refondu au feu de ce qui, depuis l’origine, est. La vérité pure et simple est à ce prix puisqu’elle renverse l’ordre ancien pour en introduire un nouveau,  calqué lui-même sur l’immuable. Hymne à la joie d’être, reconnaissance à cette source éternelle  au sein de ce miracle quotidien qu’est l’existence, il a été écrit dans l’esprit et l’âme du monde. C’est pour cette raison qu’il traite sans ambages et sans ésotérisme compliqué de la religion  universelle, inspiratrice et fondement de l’ensemble des normes et des  valeurs morales de toutes les autres ainsi que de l’éthique des sociétés laïques qui ne sont que des habillages particuliers dans le temps et l’espace  de son éternité. Il parle de la seule réalité qui soit : celle de l’Être qui fonde le monde tout en le structurant de l’intérieur, celle qui appelle les hommes à s’affranchir des erreurs passées, à se rassembler en une communauté amoureuse de toutes les formes que prend la manifestation de l’existence, à s’accorder avec elle et à respecter son unité. En éclairant l’Eternel Présent du Vivant, il trace la voie d’une véritable écologie spirituelle qui, combinant le meilleur de l’ancien et  du moderne, entraîne automatiquement une sagesse débouchant sur une écologie matérielle, tout en allant cependant bien au-delà, car celle-ci embrasse dans une parfaite unité l’intelligibilité de l’Être et ses manifestations sensibles autant que tangibles. Dans notre monde profane et profané, la coordination de ces trois plans, base du sacré, doit prévaloir pour éviter le naufrage prévisible de l’humanité au cas où elle continuerait à saboter le navire sur lequel elle navigue. Instruisant et responsabilisant l’individu face à lui-même, au collectif et à l’universel  auxquels  il appartient corps et âme, les idées de ce livre fournissent un pédagogue  à la réflexion du lecteur pour que ses actes soient fondés sur la seule justice qui soit : celle qui permet au monde de se perpétuer. L’auteur démontre le pourquoi et le comment d’une existence reliée étroitement et harmonieusement à tous les  plans du Vivant (homme et nature, ciel et terre)  telle que toute authentique religion l’enseigne, du moins  dans son enfance spirituelle, époque bénie  où elle possédait la véritable science céleste qui n’est autre que la connaissance de l’Être rendue explicitement sensible à sa vérité première.

Les commentaires sont fermés.