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L’auteur

Né durant la deuxième guerre mondiale, fils unique d’un couple de commerçants, élevé dans la religion chrétienne selon les principes et les usages de l’époque, l’auteur est un  homme ordinaire à la singularité ni meilleure ni pire que le commun des mortels. Alourdi du minimum syndical de diplômes, il a toujours partagé son intérêt et sa passion entre une hygiène de vie saine, une écologie pratique et une recherche  approfondie des rapports des êtres à l’Être. Ce que certains appellent : la vérité ontologique, ou tout simplement : la vérité. Son existence professionnelle, sentimentale, artistique et autre a été bien remplie et, les épreuves surmontées, en finale épanouissante. Il a eu une activité soutenue dans de nombreuses associations et mouvements qu’il a intégré de manière militante et dont, pour certains d’entre eux, il a été le chantre et parfois le fer de lance. Avec un certain nombre de congénères animés de la même flamme il a initié  la deuxième vague de pionniers, celle qui a du approfondir, mettre en pratique et répandre dans le grand public les idées de base de l’écologie naissante tout en dégageant l’utile de l’inutile et compléter ce qui devait l’être. Aujourd’hui il constate avec contentement,  mais aussi avec  une certaine nostalgie, que tout ce que pourquoi il s’est battu est en train  de devenir un lieu commun, mais hélas affadi, désidéalisé et trop souvent marchandisé.  Il s’étonne par contre que si peu de gens, même des spécialistes au regard affûté, n’aient pas bien saisi le rapprochement du macrocosme et du microcosme qui, procédant d’une même transcendance, possèdent tous deux une identité spirituelle commune, donc une construction intérieure identique avec leurs  rapports mathématiques précis, leurs liaisons, leurs interactions et leurs enchaînements « amoureux » (au sens véritable du terme). Admirable création que l’homme altère, génial créateur qui dans son sabbat repose spirituellement en elle !

Ses tâtonnements l’ont conduit durant près de 50 ans à désosser, sans le démembrer,  l’appareil religieux tout en fouillant un peu partout sur la planète le mystère du créé, sa nature, son sens et son devenir, et ce à travers une multitude de religions vivantes et mortes, de sectes, d’ésotérismes, de philosophies, d’écrits, de voyages et de contacts de toutes sortes. Hélas pour lui, il ne discernait alors pas le lien entre toutes ces disciplines de l’être et de l’avoir. Jusqu’à ce que, à 37 ans,  le doigt du ciel lui fasse le signe qu’il attendait inconsciemment pour ne plus tourner en rond et commencer un travail sérieux sous la houlette assidue d’un maître intérieur doublé d’un guide extérieur. Frêle esquif soulevé parfois par de puissantes vagues de chaleur et de lumière provenant d’un autre état de l’Être, il fut propulsé  au sein même de l’ordre immuable qui fonde le monde. Le sablier du temps cessa de s’écouler une fraction de seconde qui lui parut une éternité pour contempler dans une impression indélébile le génie créateur à l’œuvre.  Cette vision céleste, doublée de l’écoute attentive, de l’entendement et du ressenti profond de la source du Vivant avec l’organisation de  ses forces créatrices dans leur déclinaisons colorées et parfumées l’ont peu à peu conduit à dépasser ses particularismes pour décloisonner dans sa tête et unifier dans son âme l’écologie spirituelle (qui a tout naturellement la primauté) et l’écologie matérielle qui en découle. L’évidence  s’est imposée d’elle-même : seule l’approche des racines célestes  et leur contemplation ont la capacité de nourrir l’avenir de ceux qui aiment en esprit et en vérité la Vie sous tous ses plans et sous toutes ses formes.  Reste alors, et c’est le plus important,  à aller au bout de la route dégagée par l’idée géniale en mettant en pratique les deux écologies dans une démarche collective qui les allient avec autant d’intelligence. C’est toute la démonstration du livre qu’il a écrit.

Le personnage avec sa personnalité n’a donc pas une grande importance pour celui qui se laissera emporter comme lui par le mouvement harmonieux du ciel, dynamique subtile ayant la capacité  de dissoudre l’homme qui s’y immerge et l’histoire qui lui appartient. Ce qui l’est par contre, c’est la parole transmise dans ce  livre, parole qui s’efforce d’être l’écho fidèle de ce que le ciel lui a confié dans le secret et derrière lequel il est de bon ton qu’il s’efface pour ne pas être un écran de plus pour le lecteur qui a plus besoin de concentration sur l’inaltérable et l’essentiel que de distraction dans l’événementiel.

Son émerveillement est toujours de constater, chaque jour que Dieu fait,  qu’un même langage souffle sur la nature et les prophètes inspirés, autrement dit que la création et le cœur profond  où elle prend sa source expriment dans des formes visibles et audibles  l’Esprit authentique de son invisible créateur.

La poussière qu’il a été durant son existence retournera un jour à la poussière mais il sait de source sûre que la Parole qu’il a reçu demeurera sensible et intelligible, donc vivante, tant que le ciel dont elle est porteuse nécessitera son concours pour purifier l’ignorance et les déviations de ceux qui l’entendront à sa juste hauteur. C’est là, et uniquement là, son espérance …et son éternité !

 

Photo : Pointe de Kerpenhir, presqu'île, située sur la commune de Locmariaquer (Morbihan), qui, avec le phare de Port-Navalo, marque l'entrée du golfe du Morbihan. La statue évoque la légende de Notre-Dame de Kerdro (« bon retour » en breton) : la Vierge serait apparue à cet endroit à un bateau de pêche franchissant l'embouchure du golfe, lui faisant signe de faire demi-tour. Rentré au port, l'équipage aurait ainsi échappé à une forte tempête qui aurait coulé d'autres navires.

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